Page:Contes de Madame de Villeneuve, tome 1.djvu/171

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qui régnoient dans son Palais, n’étoient pas, selon lui, l’ouvrage d’un imbécille. Enfin il la trouvoit digne des attentions de sa fille ; & la Belle, se fut sentie du goût pour ce Monstre, mais son Amant nocturne y venoit mettre obstacle. Le paralléle qu’elle faisoit de ces deux Amans ne pouvoit être avantageux à la Bête. Le vieillard n’ignoroit pas lui-même la grande différence qu’on devoit mettre entre l’un & l’autre. Cependant il tâcha par toutes sortes de moyens de vaincre encore sa répugnance. Il la fit souvenir des conseils de la Dame, qui l’avoit avertie de ne se pas laisser prévenir par le coup d’œil, & qui dans ses discours avoit paru lui faire entendre que ce jeune homme ne pouvoit que la rendre malheureuse.

Fin de la premiere Partie.