Page:Contes de Madame de Villeneuve, tome 1.djvu/25

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travailler à l’avancement de quelqu’un des siens ; envoyez-moi, lui manda-t-il un ou plusieurs de vos enfans, j’en aurai tout le soin possible, & je les traiterai comme s’ils étoient les miens propres. Mais ses bienfaits avoient mis obstacle à ce qu’il désiroit. Doriancourt, se voyant par les libéralités de son ami en état de faire quelque chose pour sa famille, avoit déjà mis au service tous ceux de ses enfans qui pouvoient être en âge de s’éloigner de la maison paternelle. Il n’en restoit plus qu’un âgé de sept ans. Il en informa Robercourt & lui fit savoir en même tems, que s’il vouloit, il rappelleroit les autres ; qu’il attendoit sur cela sa réponse, & que toutes les graces qu’il avoit reçues de lui, n’étoient pas le plus pressant motif qui lui faisoit désirer de ne se gouverner que par ses conseils.

Robercourt qui ne souhaitoit