Page:Contes de Madame de Villeneuve, tome 1.djvu/53

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

CONTES MARINS.

LA BELLE ET LA BÊTE.


CONTE



DAns un pays fort éloigné de celui-ci, l’on voit une grande Ville, où le commerce florissant, entretient l’abondance. Elle a compté parmi ses Citoyens un Marchand heureux dans ses entreprises, & sur qui la fortune, au gré de ses désirs, avoit toujours répandu ses plus belles faveurs. Mais s’il avoit des richesses immenses, il avoit aussi beaucoup d’enfans. Sa