l’avanture qui l’avoit fait mettre en chemin, sans m’instruire de la vérité de votre naissance. Elle m’apprit que ce bon-homme étoit forcé de venir chercher un asyle contre les maux qu’il avoit enduré depuis vingt-quatre heures.
Je vais, me dit-elle, donner ordre pour sa réception. Il faut qu’elle soit agréable. Il a une fille charmante, je prétends que ce soit elle qui vous délivre. J’ai fait attention aux conditions que ma cruelle compagne a mises à votre désenchantement. C’est un bonheur de ce qu’elle n’a pas ordonné que celle qui doit vous délivrer, vienne ici par amour pour vous. Au contraire elle a dit qu’elle devoit craindre la mort, & même s’y exposer volontairement. J’imagine un moyen pour l’obliger à cette démarche. Ce sera de lui faire croire que la vie de son pere est en dan-