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Page:Contes de Madame de Villeneuve, tome 4.djvu/204

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moins elle étoit bornée, & nesortoit pas des régles de la moderation ; il n’en fut pas de même lorsque l’esperance que je venois de prendre l’eut réveillée.

Les transports qu’elle me causa furent si vifs, que la seule inquiétude me fit tomber malade, & je ne guéris que lorsqu’enfin je reçus cet ordre tant désiré & si impatiemment attendu. Il étoit accompagné d’une pompe royale, ce qui me délivra de la crainte que ce fâcheux retardement ne fût l’effet d’un changement dans la volonté du Roy.

Rassuré par cette apparence, je ne fus point surpris de tous les honneurs qu’on me rendoit sur les chemins, les attribuant à la suite des desseins favorables de Bon & Rebon.

J’arrivai à son Palais, & je ne doutai pas, en voyant mon pere