Page:Contes de Madame de Villeneuve, tome 4.djvu/240

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n’a rien dont le plus austere devoir se puisse offenser. Vous avez sçu lui donner des bornes si étroites, que la severité même, ne vous en auroit pas prescrit d’autres. Je sçai aussi que si la vertu vous l’eût ordonné, vous n’auriez point balancé à lui sacrifier cette inclination. Mais rien ne pouvoit se rencontrer plus heureusement que l’innocente simpathie qui se trouve entre vous, & que j’ai essayé à faire naître dans votre première enfance. Ainsi, Prince (poursuivit-il en s’adressant à Parfait) je vous donne ma fille ; & je ne crois pas qu’il me fût possible de rien faire de plus avantageux pour elle. Mais à présent, il est question de sçavoir comment vous ferez pour conserver ce don, sans nous exposer les uns & les autres à des dangers presqu’inévitables.

Fin de la IVe partie.