Page:Contes de Madame de Villeneuve, tome 5.djvu/182

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loit dans les yeux du Roi, de la Princesse, de Parfait & du Visir.

Quel bonheur, mon cher enfant, (s’écria le Roi en serrant ce Prince entre ses bras) vous pouvez à présent accorder votre devoir avec vos désirs & mes interêts. Ah ! (s’écria-t- il) je ne comprend pas comment nous avons pû nous aveugler si long-tems sur votre naissance. Ne devions nous pas voir que le ciel qui vous avoit formé si vertueux ne pouvoit pas vous avoir fait naître du cruel Ambitieux. Mais (reprit ce Monarque par réflexion en s’inclinant vers la Gnomide) la joye nous a transporté au point de manquer à la bienséance, & nous avons interrompu notre généreuse Protectrice. Cependant (poursuivit-il) comme elle nous a donné des preuves de la sensibilité de son cœur, j’espere qu’-