Page:Contes de l Ille et Vilaine.djvu/108

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à soigner les malades. C’était la fée bienfaisante de tout le pays.

Hélas ! la prédiction de l’ermite devait s’accomplir. La princesse fut atteinte d’hydropisie. Elle endura des souffrances atroces sans se plaindre, voyant approcher le terme de sa vie, pour ainsi dire avec joie, sachant bien que, pour elle, c’était la fin des peines, et qu’elle allait retrouver la Vierge de la chapelle, qui déjà semblait l’appeler du haut des cieux.

Ainsi finit sainte Onenna, qui n’est plus connue aujourd’hui que des paysans de la commune de Tréhorenteuc.

(Conté par Jeanne Niobé, ménagère
au village du Canée en Paimpont).