fenêtre et lui demanda ce qu’elle avait à tant pleurer.
— J’ai des chemises à faire, et ne sais par où commencer.
— Console-toi, ma mignonne, je suis la fée Gros-Doigt qui va les faire à ta place ; mais promets-moi de m’inviter à ta noce. »
L’orpheline, de plus en plus surprise, s’engagea envers la fée Gros-Doigt, qui fit toutes les chemises en un rien de temps et qui dit en s’en allant : « Surtout, n’oublie pas mon nom. »
Pendant ce temps, la reine parlait sans cesse, à son fils de la précieuse ouvrière qu’il lui avait amenée et répétait chaque jour : « C’est une perle, une vraie perle que cette enfant.
Le prince, à force d’en entendre parler, s’occupa davantage de Marie, et s’aperçut, à son tour, qu’elle était aussi une perle de beauté. Il en devint amoureux et déclara à sa mère qu’il voulait l’épouser.
Comme on était encore à l’époque où les