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Page:Contes de l Ille et Vilaine.djvu/280

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sur le courtil, et laissée ouverte, on entendit les branches d’un cerisier craquer, se briser et tomber par terre.

C’était, à n’en pas douter, le diable caché dans l’arbre, qui manifestait à sa façon son mécontentement de n’avoir pu empêcher la mort de deux créatures humaines.


LA BÊTE DE BRIELLES.

S’il y a des lutins et des animaux bienfaisants dans nos campagnes, il n’en est pas de même de la bête de Brielles qui renverse toutes les personnes qu’elle rencontre sur son chemin, et qui ne cherche qu’à lutter, le soir, avec les gars du pays. Malheureusement, ces luttes sont presque toujours mortelles, pour les jeunes audacieux qui ont osé résister à cette abominable bête.

Elle apparaît le plus souvent, sous la forme d’un mouton ou d’un chien. Cependant quelquefois elle ressemble à un cheval gigantesque.

À Brielles, au Pertre, et dans les com-