Page:Contes des Fées, par Perrault, Mme D’Aulnoy, Hamilton et Mme Leprince de Beaumont, 1872.djvu/472

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On eût à Fortuné, malgré son innocence,
Fait souffrir le tourment du plus grand des forfaits.
Sa métamorphose nouvelle
Désarma tout un peuple à sa perte obstiné ;
Et l’on reconnut Belle-Belle
Sous les habits de Fortuné.
La reine vainement demandait son supplice,
Le ciel pour l’innocence a toujours combattu :
Après avoir puni le vice,
Il fait couronner la vertu.