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Page:Contes espagnols, trad. Contamine de Latour et Fouché-Delbosc, 1889.djvu/125

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Les brises amoureuses voltigent sur ton front, et toi, ô Vierge ! tu respires à toute heure le parfum des fleurs ; à tes pieds l’on dépose des prières silencieuses, et toi, ô Vierge ! à toute heure tu respires les parfums des cœurs. La forêt voisine t’envoie les mystérieux murmures des doux et harmonieux cantiques des oiseaux ; pour toi, Étoile de la mer ! Vierge sacrée ! murmures, voix, arômes, tout est parfum d’amour.

Riches et heureux mortels, encensez-la dans vos prières, car elle est la consolatrice des affligés et le miroir de la vertu ; pour elle, ô généreux bardes ! dont les harpes chrétiennes n’ont jamais manqué de foi, trouvez des louanges. Envoie-lui tes baisers, ô brise douce et fraîche de la marée ! donnez-lui vos parfums, fleurs de la prairie, lorsque le jour tombe, lorsque l’aube commence à luire, chantez-lui vos hymnes, oiseaux de la vallée !!