cieuses, ni les moins séductrices les vierges de Donostia[1], de l’ancienne Izurun, de la blanche colombe qui, posée au pied de la verte colline d’Urgull[2], aux bords du cristallin Urumea, dort au monotone roucoulement de la mer des Cantabres.
Pauvre Pierre de Lartaun ! Il y a encore peu de mois c’était le plus gai, le plus heureux des jeunes gens ; il y a encore peu de mois, son visage était toujours souriant et ses joues toujours colorées. Mais, hélas ! un jour ses yeux bleus se rencontrèrent avec les yeux bruns de la plus jolie jeune fille de Donostia ; le regard de ces yeux lui causa une sensation profonde, ineffable, et, depuis ce jour, le pauvre Pierre demeura pensif, taciturne ; depuis ce jour, il maigrit visiblement ; depuis ce jour, partirent la couleur de ses joues et le calme de son cœur.
Regardez-le ! Il semble plus un spectre qu’un