mon pays, j’aurais rempli d’or les tiroirs de Machin de Loidi, et il m’aurait donné sa fille, plus précieuse à mes yeux que tous les trésors de la terre.
« Mais, malheur ! Marie ne m’aime pas ; Marie aime Louis de Bidarray.
« Les Français sont très galants, ils ont une langue très mielleuse, ils connaissent les flatteries qui sont si agréables aux femmes, et je ne m’étonne pas que ce Français ait gagné le cœur de la fille de Machin de Loidi. »
À ce moment, le malheureux jeune homme entre dans la rue où habite Marie, et malgré sa mauvaise humeur, jette un timide regard à la fenêtre de l’étage de la jeune fille. Il regrette de s’éloigner sans contempler une fois de plus cet angélique visage.
Remarquant que la fenêtre est fermée, et ne voyant personne aux autres fenêtres et balcons de la maison, le jeune homme baisse les yeux et soupire tristement.
Mais en les baissant, il frémit de plaisir car il