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Page:Contes secrets Russes, 1891.djvu/191

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CONTES SECRETS RUSSES

san. Le soir venu, tous trois se couchèrent dans le même lit : la femme au milieu et les deux hommes sur les côtés. Le moujik cause avec son épouse et le soldat, saisissant un moment propice, attaque son hôtesse par derrière. Le paysan veut aussi βαισερ sa femme, il commence par la peloter, lui met la main au κον et le trouve occupé. « Qu’est-ce que tu fais, militaire ? » Aussitôt le soldat de ronfler comme s’il dormait d’un profond sommeil. « Eh ! quel militaire ! » observa le moujik, « il dort et il a fourré son υιτ dans le κον de ma femme. — Excuse-moi, mon hôte ! Je ne sais pas moi-même par quel hasard il se trouve là ! »

Autre version

Un soldat, après avoir longtemps cherché comment il pourrait jouir d’une Petite-Russienne, s’avisa du stratagème suivant ; il dit au mari chez qui il logeait : « Mon hôte, il y a beaucoup de diables dans ta maison, ils ne me laissent pas dormir ! Et toi, comment dors-tu ? — Je dors bien, grâce à Dieu. — Eh bien ! maintenant, je vais coucher avec toi. — Laisse-le coucher avec nous, » dit la Petite-Russienne. Le mari y consentit, il prit place au bord du lit et fit mettre sa femme au milieu, le visage tourné de son côté ; quant au soldat, il se mit dans la ruelle et n’eut rien de plus pressé que d’assaillir par derrière la maîtresse du