Page:Cooper - Œuvres complètes, éd Gosselin, tome 10, 1839.djvu/12

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Délivrée promptement des fers du moyen âge, fers qui enchaînaient l’intelligence autant que l’individu, l’Amérique a précédé plutôt qu’elle n’a suivi l’Europe dans la carrière d’améliorations qui a rendu notre ère si remarquable. Dirigée par un système large, libéral et juste, quoiqu’elle puisse avoir à combattre des rivalités qui sont soutenues par une concurrence plus concentrée et qui sont aussi absurdes dans leurs prétentions de libéralité qu’offensantes par leur monopole, il n’y a rien à craindre de l’avenir. Sa devise politique doit être la justice, et son premier et son plus grand soin de l’avoir bien administrée envers ses citoyens.

On laisse au lecteur à faire l’application.