Page:Cooper - Œuvres complètes, éd Gosselin, tome 6, 1839.djvu/418

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

yeux d’Olivier et de son épouse, il passa sa rude main sur les siens, puis l’agita en l’air en signe d’adieu, et adressant un appel à ses chiens qui étaient à ses pieds, il entra dans la forêt.

Ce fut la dernière fois qu’ils virent Bas-de-Cuir. En vain M. Temple le fit chercher partout ; jamais on n’en eut aucune nouvelle. Il s’avançait vers le soleil couchant, le premier de cette troupe de pionniers[1] qui ouvrirent aux Américains un chemin vers l’autre mer à travers le continent.

  1. Le vrai sens du titre trouve ici son explication. En appelant son ouvrage a descriptive tale (un roman descriptif), l’auteur a indique suffisamment son intention de décrire à la fois les sites et la nature toute particulière du pays autant que la physionomie morale de ses premiers colons. Nous croyons donc entrer dans sa pensée en donnant ici quelques détails sur la culture de l’érable : c’eût été le sujet d’une note pour le chapitre XX ; mais son étendue nous force à la rejeter à la fin de l’ouvrage.