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J’étais au lit et dormais quand elle est rentrée avec les enfants. Mais elle était si échauffée qu’elle les a laissées se coucher elles-mêmes et a grimpé sur moi comme vous voyez quelquefois la vache faire au taureau quand elle en a besoin. Elle ne s’est pas inquiétée si j’étais fatigué d’avoir pioché toute la journée. La nuit entière, il a fallu que je lui fasse la bonne chose ; Je ne sais pas pourquoi elle était en chaleur comme ça, car d’habitude, nous réservons cela pour les jours de repos comme le dimanche. Elle prétendait que ça n’avait jamais été aussi bon ! Et c’est vrai qu’elle ne m’avait pas encore fait jouir comme ça. Seulement, je veux être pendu si après avoir été arrosée comme elle l’a été, elle ne me donne pas deux jumeaux et peut-être bien trois ou quatre !

Je termine ma lettre sur ce pittoresque récit et vous prie de me croire

Votre bien affectionnée,

Rosa Belinda Coote.

Mémoire de Miss Coote, vignette fin de chapitre
Mémoire de Miss Coote, vignette fin de chapitre


LETTRE VII

Ma chère amie,

Dans ma dernière lettre je vous ai fait le récit d’un petit larçin et du résultat qu’il eût.