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Page:Coote - Mémoires de Miss Coote, 1911.djvu/124

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Selina. — Mère ! Mère… Ah ! Ahhh ! Je meurs ! Ah tuez-moi bien vite si vous ne devez pas avoir de pitié. Elle se débat dans une telle agonie que ses muscles se contractent et montrent par leur relief l’intensité de la souffrance.

Miss Coote. (ricanant, de plus en plus excitée). — C’est cela, appelez votre mère, elle viendra bien vite à votre secours. Ah ! Ah ! elle ne supposait guère de quelle façon je vous guérirais quand votre papa m’a laissé carte blanche pour vous punir à mon gré… Cinq… six… sept…

Elle continue à compter en fouettant la pauvre fille sur les fesses et les cuisses, traçant à chaque coup de nouveaux sillons dans la chair gonflée. Les spectateurs sont vivement émotionnés et semblent jouir de la vue du sang de Selina perlant en fines gouttelettes qui roulent jusque sur ses bas et même sur le parquet.

La victime n’est pas assez vigoureuse pour supporter longtemps ce traitement. Sa tête se penche, ses cris et ses gémissements deviennent de plus en plus faibles, enfin, elle tombe en défaillance et la verge s’arrête après le vingt-deuxième coup.

Miss Coote, hors d’haleine de s’être ainsi démenée, se laisse tomber sur un sofa près de son amie Laura qu’elle étreint amoureusement en lui décrivant les sensations aiguës qu’elle a éprouvées durant l’opération ; les joues em-