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je ressens n’est qu’une caresse auprès de ce que j’avais souffert entre les mains de Sir Eyre ou de Mme Mansell. La partie la plus désagréable de la punition était la dégradante cérémonie qui la précédait et le ridicule costume qu’il fallait endosser.

La douzaine bien et dûment reçue, j’eus d’abord à demander pardon à Miss Herbert, puis à embrasser de nouveau la verge et à remercier Miss Flaybum de ce qu’elle appelait son indulgente correction. On me permit alors de me retirer et de reprendre mes vêtements. Je pourrais vous décrire maintes scènes analogues, mais dans ma prochaine lettre, je vous raconterai, avec mes adieux à la vie de pension, la vengeance que nous exerçâmes sur Miss Flaybum et la gouvernante anglaise. Je reste, chère Nelly, votre affectionnée

Rosa Belinda Coote.

Mémoire de Miss Coote, vignette fin de chapitre
Mémoire de Miss Coote, vignette fin de chapitre


LETTRE V

Ma chère Nelly,

Je demeurai presque quatre ans chez Miss Flaybum, avant que mon éducation fût con-