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PROLOGUE

Comme les prêtres catholiques,
Sous les rideaux de pourpre, autour
De la châsse où sont les reliques,

Brûlent, dans leur mystique amour,
Les longs cierges aux flammes pures,
Fauves la nuit, pâles le jour,

Qui jettent des lueurs obscures
Sur les bijoux tristes et noirs
Perdus dans l’or des ciselures ;