Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t2, 1892.djvu/236

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Le fils du grand Mourad, le sultan Mahomet,
Quand il veillait le jour, la nuit quand il dormait,
N’avait qu’une pensée et qu’un rêve : Byzance !
Parfois, dans un léger caïque de plaisance
Qu’emportaient sur la mer vingt robustes rameurs,
Pensif, il écoutait les confuses rumeurs
De la ville, et voyait, mais de trop loin encore,
Ses dômes se mirer dans l’azur du Bosphore.