Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t2, 1892.djvu/278

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À Paul Lelièvre.




En mil huit cent trente-un, au début du printemps,
Son Altesse le duc de Reichstadt eut vingt ans.
Parfois on trouve encor quelqu’un qui se souvienne
De l’avoir vu passer sur le Prater, à Vienne,
Et qui vous contera qu’il était sans rival
Pour faire parader et volter un cheval.
En uniforme blanc, des croix plein la poitrine,
Il montait son bai-brun, à l’ardente narine,
Sans qu’on songeât, devant ce passant coutumier,