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Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t2, 1892.djvu/290

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I

Dès que son fiancé fut parti pour la guerre,
Sans larmes dans les yeux ni désespoir vulgaire,
Irène de Grandfief, la noble et pure enfant,
Revêtit les habits qu’elle avait au couvent :
La robe noire avec l’étroite pèlerine
Et la petite croix d’argent sur la poitrine.
Elle ôta ses bijoux, ferma son piano,
Et gardant seulement à son doigt cet anneau,