Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t2, 1892.djvu/309

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RÉPONSE


Mais je l’ai vu si peu ! disiez-vous l’autre jour. —
Et moi, vous ai-je vue en effet davantage ?
En un moment mon cœur s’est donné sans partage.
Ne pouvez-vous ainsi m’aimer à votre tour ?
 
Pour monter d’un coup d’aile au sommet de la tour,
Pour emplir de clartés l’horizon noir d’orage
Et pour nous enchanter de son puissant mirage,
Quel temps faut-il à l’aigle, à l’éclair, à l’amour ?