Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t2, 1892.djvu/311

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
A UN ANGE GARDIEN


Mon rêve, par l’amour redevenu chrétien,
T’évoque à ses côtés, ô doux ange gardien,
Divin et pur esprit, compagnon invisible
Qui veilles sur cette âme innocente et paisible !
N’est-ce pas, beau soldat des phalanges de Dieu,
Qui, pour la protéger, fais toujours, en tout lieu,
Sur l’adorable enfant planer ton ombre ailée,
Que ta chaste personne est moins immaculée,
Que ton regard, reflet des immenses azurs,