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ÉPITAPHE


Dans le faubourg qui monte au cimetière,
Passant rêveur, j’ai souvent observé
Les croix de bois et les tombeaux de pierre,
Attendant là qu’un nom y fût gravé.
 
Tu m’es ravie, enfant, et la nuit tombe
Dans ma pauvre âme où l’espoir s’amoindrit,
Mais sur mon cœur, comme sur une tombe,
C’est pour toujours que ton nom est écrit.