Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t2, 1892.djvu/57

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Pourtant, vers la saison des brises réchauffées,
La jeunesse parfois me revient par bouffées,
J’aspire un air plus pur, je vois un ciel plus beau.

Mais cette illusion ne m’est pas un présage,
Et l’espoir n’est pour moi qu’un oiseau de passage,
Qui pour faire son nid choisirait un tombeau.