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Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t2, 1892.djvu/61

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Ainsi pour toi, Ronsard, ma nuit s’est occupée :
J’ai tenté, moi, ton humble et fidèle apprenti,
Ton fier sonnet, flexible et fort comme une épée ;

Sous mon marteau sonore a longtemps retenti
Le bon métal qui sort vermeil de l’âtre en flamme ;
Et j’ai gravé ton nom glorieux sur la lame.