Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t3, 1888.djvu/195

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Bien qu’il soit de vous séparé,
Votre ami se sent désiré ;
Il est triste comme vous l’êtes.
Moi, j’ignore s’ils ont pleuré,
Les charmants yeux de violettes.

Qu’on vous aime comme j’aimais.
C’est le vœu que je me permets,
Le secret que je vous confie.
J’ai de la peine pour jamais ;
Soyez heureuse pour la vie !