Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t4, 1909.djvu/11

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SONNET LIMINAIRE



Dans cent lettres d’amour, Lisette et la Marquise
Ont mis, pour un jeune homme, autrefois leur aveu.
Vieillard, il les relit, un soir, les jette au feu,
Et garde seulement la plus tendre, l’exquise.


Poète, tu crois que la gloire est conquise.
C est fait. Il est enfin déniché, l’Oiseau bleu !
Mais combien de tes vers te survivront ? Bien peu.
Le Temps, critiquée dur, n’en fera qu’à sa guise.