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III
BALLADE DU VIEIL HOMME SANS POSTÉRITÉ
QUAND un enfant, tête blonde et jolie,
Me tend le front, à moi presque vieillard,
Parfois je rêve avec mélancolie
D’une famille. Hélas ! il est trop tard,
Et je n’ai pas de fils, même bâtard.
Mais en songeant que l’homme, sur la terre,
Dans la douleur s’en va vers le mystère,
J’étouffe en moi ces regrets décevants.
Il vaut