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Le lendemain, Gabriel fut exact au rendez-vous.
Il trouva Mme Henry occupée à faire du café, et la vue de trois tasses du Japon, posées sur un petit plateau, lui causa une émotion violente ; car c’était une preuve qu’Eugénie était attendue.
Mme Henry paraissait très agitée, et lorsque Gabriel s’informa poliment de sa santé :
« Voyez-vous, lui répondit-elle, je ne vis plus. Quand je pense que peut-être, à l’heure qu’il est, nos soldats se battent avec ces gueux de Prussiens. .. Ah ! il y a des moments où je suis furieuse de ne pas être un homme ! » Cette parole fit à Gabriel l’effet d’un reproche. Depuis la veille, il avait vécu dans l’attente fié-