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Page:Coppée - Œuvres complètes, Prose, t3, 1890.djvu/206

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lit, pour aller chercher ces feuillets dans le tiroir du haut de ta commode où tu serres ton jeu de cartes et tes reconnaissances du Mont-de-Piété, et, après t’être recouchée, tu feras lire ma confession à ton hôte d’une nuit, toute fière de lui prouver qu’un malheureux homme s’est tué pour toi.

Ah ! ah ! Minuit sonne... Mon rat de cave va s’éteindre. J’ai déjà roulé en corde le drap de mon lit, et le barreau de la lucarne est solide... Du courage, et finissons-en !