nette, d’abord épouvantée, une corbeille qui contient toutes les pièces de rajustement d’une riche Bretonne.
Si Yvonnette désire ces parures qui pourront la faire remarquer de Lilèz, elles lui appartiennent; à une condition, pourtant: c’est que Lilèz lui aura prouvé son amour et donné le bouquet des accordailles avant que l'Angélus ait sonné. Sinon, Yvonnette appartiendra à la fée, et deviendra elle-même une Korrigane.
Emportée par son désir, fascinée par les richesses que les fées font briller à ses yeux, Yvonnette accepte le pacte, et elle est revêtue, en un instant, de la splendide toilette. Les Korrigans et Korriganes reprennent leurs danses, ils s’enfuient et leur Reine, après avoir rappelé sa promesse à la jeune fille, disparaît à son tour et laisse seule Yvonnette, qui se regarde et s’admire.
Le bossu, caché près du cabaret et partagé entre la peur et la curiosité, a épié cette scène.