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revue des objections tirées du change de Londres avec diverses places, de la circulation monétaire du globe, de la hausse du prix de l’or sur le continent, de la théorie de Locke sur la refonte de 1696, du cours forcé des billets de la Banque, de la circulation des banques réglée par celle de Londres, de l’influence de l’excès de circulation sur le renchérissement des prix, des inconvénients de la reprise des payements en espèces.

An essay on the influence of a Low price of corn on the profits of stock, with remarks of Mr. Malthus on last two publications. — (Essai sur l’influence du bas prix des blés sur les profits du capital, avec des remarques sur les deux dernières publications de M. Malthus (ayant pour titres : Recherches sur la nature et les progrès de la rente, et Bases d’une opinion sur la législation restrictive dirigée contre l’importation des blés étrangers). Londres, 1815, in-8 de 60 pages.

Traduit aussi par Fonteyraud pour le même recueil, dans lequel il tient 27 pages.

« … L’examen de ces données et de celles qui régissent les profits du capital m’a conduit à approuver un système de législation qui n’opposerait aucun obstacle à l’importation du blé. La pensée générale qui domine dans toutes les publications de M. Malthus m’assure qu’il partage cette opinion quant à ce qui est relatif à la question de profit et de richesse ; mais il a cru qu’il y avait danger, et danger redoutable à faire dépendre des approvisionnements étrangers une portion considérable de nos subsistances, et, en masse, il a jugé prudent de restreindre les importations. Éloigne de toutes ces craintes et plus porte peut-être à apprécier hautement l’avantage du prix des blés, je suis arrivé à des conclusions différentes. J’ai essayé de répondre à quelques-unes des objections présentées dans son dernier ouvrage : Bases d’une opinion… Elles m’ont paru indépendantes du danger politique qu’il redoute, et inconciliables avec les doctrines générales de liberté commerciale que ses écrits ont si puissamment contribué à faire triompher. »

(D. Ricardo. Introduction.)

Proposais for an economical and secure currency, with observations on the profits of the bank of England. — (Propositions tendant à l’établissement d’une circulation monétaire économique et sûre, suivies d’observations sur les profits de la banque d’Angleterre). Londres, 1816, brochure in-8 de 128 pages, 1818.

Traduit par Fonteyraud pour le même recueil, où il tient 67 pages. Cet écrit est divisé en sept chapitres, suivis d’un appendice contenant : le tableau des allocations annuelles payées de 1797 à 1845 par l’administration des dettes de l’Angleterre, de l’Irlande, de l’Allemagne et du Portugal ; le tableau des sommes payées par la banque pour le recouvrement des souscriptions des emprunts publics ; le montant de la dette non rachetée de la Grande-Bretagne et de l’Irlande ; les moyennes de la circulation des billets de banque ; un aperçu des profits de la banque d’Angleterre pour l’envoi commençant le 5 janvier 1797 ; des conclusions proposées par M. Grenfell et par M. Mallish, relativement à la banque d’Angleterre. Ricardo concluait à une circulation en billets de banque échangeables contre des lingots.

The principles of political economy and taxation. — (Les principes de l’Économie politique et de l’impôt). 1re édition, Londres, 1847, 1 vol. in-8 ; 3e édition, Londres, 1821, 1 vol. in-8. Traduit en français sur la 1re édition par F. S. Consiancio, avec notes explicatives, par J.-B. Say. Paris, Aillaud, 1818, 2 vol. in-8.

Cette traduction, revue par Fonteyraud sur la 3e édition datée par l’auteur du 26 mars 1821, a été reproduite dans les Œuvres de D. Ricardo, formant le tome XIII de la Collection des Principaux Économistes. Paris, Guillaumin, 1847, 1 vol. grand in-8. — Dans cette édition Ricardo s’était efforcé d’élucider davantage la notion de valeur et le rapport de l’impôt avec la production du blé indigène et le commerce d’exportation ; il a discuté les opinions et les notes de J.-B. say ; il a ajouté un chapitre sur les machines. Les XXII chapitres des Principes sont successivement consacrés à la valeur, à la rente de la terre, au profit foncier des mines, au prix, aux salaires, aux profits, au commerce intérieur ; à l’impôt en général et sur les produits naturels, les rentes, la dîme, la terre, l’or, les maisons, les profits, les salaires, les produits non agricoles ; à la taxe des pauvres, aux changements soudains dans les voies du commerce, aux propriétés distinctives de la valeur et des richesses, aux effets des accumulations sur les profits et les intérêts des capitaux, aux primes à l’exportation et aux prohibitions à l’importation, aux primes accordées à la production ; à la doctrine d’Ad. Smith sur la rente de la terre, au commerce colonial, au revenu brut et au revenu net, à la monnaie et aux banques ; à la valeur comparative de l’or, du blé et du travail ; aux impôts payés par les producteurs ; à l’influence de l’offre et de la demande sur les prix ; aux machines, à l’opinion de Malthus sur la rente.

On protection to the agriculture. — (De la protection accordée à l’agriculture). Londres, 1822, in-8 de 95 pages.

« Ricardo combattait de nouveau dans cette brochure (traduite par Fonteyraud pour la Collection ci-dessus indiquée, et dans laquelle elle forme 48 p.) la doctrine protectionniste, et accusait la législation existante de la crise agricole qui pesait sur l’Angleterre au moment où il écrivait. Il établit que le système restrictif dirigé contre les blés étrangers exposait le fermier anglais à de continuelles vicissitudes, et élevait le prix des blés nationaux au-dessus du prix des marchés extérieurs. Il parle aussi dans cet écrit, partagé en neuf chapitres, des principes qui régissent le prix rémunérateur, l’impôt, la circulation monétaire.

« C’est la meilleure des brochures de Ricardo, et bien certainement un chef-d’œuvre. »

(Mac Culloch, Litterature of polit, economy.)

Plan pour l’établissement d’une banque nationale.

Cet écrit, traduit aussi par Fonteyraud pour la Collection ci-dessus indiquée, a été trouvé dans ses papiers. Ses amis l’ont fait imprimer après sa mort.

Essai on funding system. — (Essai sur le système des dettes consolidées et sur l’amortissement).

Étude traduite par Fonteyraud pour la Collection ci-dessus indiquée, et insérée dans le supplément de l’Encyclopædia britannica.

Œuvres complètes de D. Ricardo, traduites en français par MM. Constancio et Alc. Fonteyraud, augmentées des notes de J.-B. Say, et de nouvelles notes et de commentaires par Malthus, Sismondi, MM. Rossi, Blanqui, etc., et précédées d’une notice biographique sur la vie et les écrits de l’auteur, par M. Alcide Fonteyraud. Paris, Guillaumin, 1847, grand in-8 de XLVIII et 752 pages, formant le XIIIe volume de la Collection des Principaux Économistes.

Œuvres diverses. Recueil des brochures de Ricardo, formant la seconde partie du volume ci-dessus. On a trouvé, parmi les papiers de Ricardo, diverses notes relatives notamment à des théories émises par Malthus ; mais on ne les a jugées ni assez importantes, ni assez complètes pour les publier.

Cinq Lettres de Ricardo à J.-B. Say ont été publiées par Charles Comte dans les Mélanges de J.-B. Say. Paris, Chamerot, 1844.

Il a été parlé de la vie de Ricardo dans l’Annual obituary de 1823 ; dans le Scotsman, par M. Mac Culloch ; dans le Penny Cyclopedia (article attribué à M. Porter) ; dans la Galerie des hommes marquants du règne de George III, par lord Brougham ; dans une notice de M. Constancio, précédant sa traduction, dans la Biographie universelle, par M. Dezos de la Roquette, etc. ; dans l’introduction de Fonteyraud à la traduction de ses Œuvres complètes ; dans ces divers écrits, il a été donné peu de détails biographiques sur Ricardo, dont la vie a d’ailleurs été peu accidentée.

Jph G.

RICCI (Louis). Naquit en 1742, dans le duché