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histoire

Huit volumes ou portefeuilles in-fol. de pièces diverses[1].

II. Journal de Paul Rabaut. — A-B. 2 cahiers de poche, parchemin ; livres de notes. 1750-1756. in-18.

III. Correspondance de Paul Rabaut, avec les pasteurs du désert et autres ; en général toutes lettres à lui adressées avec noms en anagrammes pour échapper aux poursuites. — par ordre de dates.
A. Lettres de 1740-1760, 1 vol. in-4o.
B. Lettres deid. 1761-1763, 1 vol. in-4oid.
C. Lettres deid. 1764-1768, 1 vol. in-4oid.
D. Lettres deid. 1769-1774, 1 vol. in-4oid.
E. Lettres deid. 1775-1778, 1 vol. in-4oid.
F. Lettres deid. 1779-1782, 1 vol. in-4oid.
G. Lettres deid. 1783-1790, 1 vol. in-4oid.
H. Lettres de Paul Rabaut à Court de Gebelin, 1763 — 1783. Liasse de lettres que de Gebelin rendit sans doute à son correspondant.
— Idem.
Huit volumes ou portefeuilles in-4o.
papiers rabaut dupuis.
IV. A. Notice historique sur la situation des églises chrétiennes réformées en France, depuis leur établissement jusqu’à ce jour, 1806 : travail historique rédigé ; s’étend jusqu’à l’an 1744 ; offre peu de ressources pour l’histoire. 1 vol. in-fol.
B. — Correspondance et documents du Répertoire ecclésiastique de 1807 ; beaucoup de renseignements et de lettres intéressantes
  1. Nous réparons ici une omission commise plus haut (p. 219). L’arrêt du parlement de Rouen, sur la question d’état d’une famille protestante, en 1731, nous est connu par une copie appartenant aux Mss. P. R. : elle faisait partie d’une petite liasse de lettres adressées de Normandie au bas Languedoc, de 1748 à 1763 ; nous ne manquerons pas d’analyser dans la suite de notre ouvrage ces lettres à M. Rouhier, à M. Levillain, de Rouen, ainsi que celles des pasteurs du désert en Normandie, Préneuf (André Migault), 1748 ; Lacombe (Alexandre Ranc, du Dauphiné, frère du martyr), 1762 ; Campredon, 1763 ; et Dutilh Godefroy). Préneuf, Lacombe et Dutilh étaient des surnoms destinés à tromper les persécuteurs. Alexandre Ranc, dit Lacombe, desservit l’église de Bolbec, en 1761. Il faut ajouter encore les pasteurs Gautier et Maurin, en 1763. Nous reviendrons sur ces documents, fort rares, puisqu’ils concernent les églises du nord de la France, où le culte était alors infiniment plus secret que dans le Languedoc.