Page:Corbière - Le Négrier.djvu/197

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

les péniches anglaises, connue bientôt à Roscoff, ne contribua pas peu à jeter sur Ivon et sur moi un certain éclat de gloire. Les marins nos confrères nous accueillirent avec cordialité ; les habitans nous regardèrent avec étonnement. Le déguisement de Rosalie devint l’histoire de tout le pays.

Le commissaire de la marine nous demanda à notre débarquement, avec les autres hommes de l’équipage de la prise. Il nous engagea à faire un rapport détaillé sur la manière dont nous nous étions conduits, certain, disait-il, que l’Empereur entendrait avec plaisir le récit d’un événement si honorable pour quelques uns de