Page:Corbière - Le Négrier.djvu/324

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« Pour vous, mon pays, il est temps que vous filiez vos amarres par le bout. J’étais là, et si Rosalie vous avait écouté, ça se serait passé autrement ; car je vous aurais coupé le sentiment au ras de l’écubier. »

Je ne savais que répondre à Ivon. Les bras pendans et la tête baissée, je paraissais attendre l’arrêt qui devait me condamner.

Ivon sentit qu’il était temps de changer la conversation, jugeant, à mon attitude, que j’avais compris suffisamment la leçon de morale qu’il venait de me donner, avec son grand coup de pied dans la porte.

— Ah ça, vous ne savez pas une chose ? C’est que je donne un grand