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tions aux victimes de la politique anglaise.
La paille, tressée par les prisonniers pour former des chapeaux de femmes, offrait à leur oisiveté un travail dont le produit servait à acheter le pain qui leur manquait. Un homme en s’occupant à faire de la tresse pendant dix à douze heures par jour, gagnait seize à dix-huit sous de France. Ces tresses de paille, achetées par des prisonniers qui les revendaient aux soldats de la garde de la prison, donnaient quelquefois un si grand bénéfice aux marchands en gros, qu’au bout de dix à onze ans, on a vu des négocians de prison, ramasser des fortunes de trente à quarante mille