Page:Corbière - Le Négrier.djvu/494

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créer des ressemblances de lieux sous la voûte immense qui recouvre la mer, est frappée de voir des îles, des forêts, des châteaux, se dessinant en lames d’or, sur l’azur du firmament. Combien de fois nos passagers restèrent des heures entières à contempler ce gigantesque panorama, qui leur offrait, dans les plus admirables illusions, les souvenirs de tous leurs voyages ! L’homme qui ignore les effets de soleil sous la zone torride, n’a pas vu ce qu’il y a de plus magnifique dans le spectacle que le ciel donne à la terre.

Les matelots lie sont pas, pour la plupart, fort émus de toutes ces scènes. Mais j’avouerai cependant que je n’en ai pas vu un seul qui soit resté indifférent au lever du soleil, dans ces régions. Quand