Page:Corbière - Les Amours jaunes, 1873.djvu/153

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J’ai laissé bien tranquilles
Ceux qui ne l’étaient pas ;
Aux pattes imbéciles
J’ai laissé tous les plats ;
Aux poètes la foi…
Puis me suis laissé moi.

Sous le temps, sans égides
M’a mal mené fort bien
La vie à grandes guides…
Au bout des guides — rien —
… Laissé, blasé, passé,
Rien ne m’a rien laissé…