Page:Corbière - Les Amours jaunes, 1873.djvu/195

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

 

Là, j’ai vu les Chère Madame
S’encanailler avec le frais…
Malgré tout prendre un vrai bain d’âme !
— Vous vous engommerez après. —

… La voix à la note expansive :
— Vous comprenez ; voici mon truc :
Je vends mes Memphis, et j’arrive…
— Cent louis !… — Eh, Eh ! Bibi… — Mon duc ?…

On presse de petites mains :
— Tiens… assez pur cet attelage. —
Même les cochers, au dressage,
Redeviennent simples humains.

— Encor toi ! vieille Belle-Impure !
Toujours, les pieds au plat, tu sors,
Dans ce déjeuner de nature,
Fondre un souper à huit ressorts… —

Voici l’école buissonnière :
Quelques maris jaunes de teint,
Et qui rentrent dans la carrière
D’assez bonne heure… le matin.