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Page:Corday - Œuvres politiques.pdf/26

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Quant aux lettres adressées à Bougon-Longrais, et dont une vingtaine furent vues dans ses mains après la campagne de Brécourt, par M. Mesnil, administrateur du département, que sont-elles devenues ? On l’ignore ; et on l’ignorera longtemps.

Depuis quinze ans, nous nous sommes livré à de nombreuses recherches et investigations, à Caen et dans les environs ; nous avons remué et compulsé soit par nous-même, soit par des gens que nous intéressions, plus de dix mille kilogrammes de papiers, dans les ventes publiques, les débits de tabac, chez les marchands et détaillants, nous avons visité les dépôts publics et les collections particulières, nous n’avons rien découvert ; rien, si ce n’est une centaine de livres et de brochures rares, et une curieuse correspondance manuscrite de Louis de Frotté, avec les autres chefs royalistes de Normandie et du Maine, pièces que nous avons pu sauver de l’oubli et de la destruction, en les achetant au poids.

Nous continuerons ou ferons continuer nos recherches en ne dissimulant pas que nous les considérons d’avance comme superflues.