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V

« LE PÈRE TOUT À TOUS »


Nous avons vu un Diderot désespéré de perdre son amie. Maintenant, regardons-le vivre pendant les six mois où, chaque année, il la retrouve.

Il avait ses « jours » réguliers chez les Volland, le jeudi et le dimanche, ces deux mêmes jours qu’il avait choisis pour écrire à Sophie, pendant l’exil annuel. « Ils appartenaient aux Volland, déclare-t-il, de toute éternité. » De plus, il était autorisé à rendre visite à son amie dans son appartement. Il y montait par certain petit escalier dont nous aurons à reparler.

Il ne manquait aucune occasion de l’accompagner