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les traditions, pendant le Trètayuga, ou second âge du monde, ce qui n'est qu'une pure fable. Selon Mgr Laouenan, il ne ferait qu'un avec Kàlidàsa, qui vivait au premier siècle avant notre ère, sous le règne du roi Vikramaditya, premier du nom. Le même personnage, d'après G. Eichhofï, aurait vécu mille ans avant J.-C. Nous croyons, avec Fr. Lenormant (Hist. ancienne de l'Orient, t. m, p 5:^2. Paris. 1869), que son rôle dans rinvention de Tépopée qui nous occupe est tout-à-fait légendaire. La Ràmaïde est sans doute Touvrage collectif de plusieurs générations, et si VAlmiki a jamais existé, il ne saurait avoir pour nous que le mérite qui s'attache aux tra- vaux des rapsodes de tous les âges et de tous les pays. C'est ce que nous témoigne, d'ailleurs, l'arrangement assez régulier du poème, qui, dans la littérature sanscrite, partage un certain fonds d'idées et de tendances avec un livre plus court, empreint d'un mystique spiritualisme, chantant aussi les aventures de Ràma le Dagarathide : nous avons nommé l'Adiyàtma Ràma- yan'a (^ rfi^€n<ii<im€in ) [l). dont M. Schœbel dit si justement qu'il est à notre poème ce que l'Imitation est à l'Evangile. »> La Vîracarita. en trente chapitres, n'est qu'une sorte de para- phrase de la Kàmaïde \2).
Le reproche que Ton pourrait nous adresser ici, d'avoir donné, dans une étude qui doit avant tout rester médicale, plus «i;rande place à la critique historique qu'à l'analyse des passages intéressant notre point de vue spécial, serait un peu fondé, car nous ne nous appesantirons pas beaucou[) sur le peu qui s'y rapporte à l'art de guérir. Les conceptions n'ont pas vaiié et sont traduites sous des formes semblables à celles du Mahâbhcirata; elles feraient ainsi un double emploi mal justi-
��U) M^r LaoI'Kna.n ; />// Jirahmatitsmej t. ii, \). 8i-8ii.
(i) La pire»' «Ir Bliiivjihliùti, inlitnli-r Màhavivîn'ariltt \llistoivf (f'un r/ranf/ hnmmr), ♦■st ('•paleinoTil raijolo;:'!** <li^ Ràmn.
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