Page:Cordier - Étude sur la médecine hindoue- (temps védiques et héroiques).djvu/31

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ceux qu'il a causés. » D'ailleurs, il est également vétérinaire, et tout son mérite n'est à\i qu'à la possession du Sonia céleste.

Ses fils, les Maruts, unis par le même éclat, la même essence, la même pensée, maîtres de ia pluie, des orages et des vents, purificateurs du Sôma, sacrificateurs des dieux, participent à la nature de leur père, et comme lui procurent le soulagement nécessaire aux affections qu'ils ont engendrées, (n, .'W, iW; v,

W, 14; vm20, 2.V26-B).

Quant au Soleil (Sûrya), son influence curative ne nous est guère révélée que par ces vers ; « O Soleil !... détruis le mal qui me ronge le cœur, et la jaunisse iharimâmani qui pâlit mon visage !... Donne plutôt celte jaunisse aux perroquets, aux oiseaux de paradis, et aux fleurs jaunes de l'arbre Haridra ! » (Curcuma), [1, ù, 9-Bo, A.M.K.]. yi)

Les Oandharvas (assimilés aux Centaures, KtvTsupci, et l'un d'eux, Hasta (= main), à Chiron, yùp (D'Liétard)], gardiens du séjour du Sôma (ix, 8."t, 4-B,) archers et musiciens céles- tes, semblent partager les privilèges des Maruts. La Terre, l'Air (vtii. I, 8 ; Ty-IÀ sont implorés dans les maladies attribuées respectivement aux influences terrestres et aux influences aériennes. Les Viçvi'dèvils n%^^« Uous les dieux; groupe difficile à distinguer des Maruts), guérissent toutes les affec- tions (vin. H. 2; Vl'ï.) et partie ulièrem eut la lèpre blanche (u. i,.î. 5-L; white-tinted skin, Wilson), de même que les suites filcheuses des excès bacchiques et vénériens (viii. vin. U;3l-Li.

Avec les eaux, les vents et les [liantes, bien que leurs pro- priétés insignes aient valu à ces trois éléments les honneurs

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