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MOLIÈRE JUGÉ PAR STENDHAL

voit malheureux par la pauvreté, malheur qui est trop voisin de tous les spectateurs, même du prince, pour être une source de plaisir. C’est peut-être la chose la plus attristante au théâtre.

Tout au plus une scène ; combat de l’avarice et de la vanité.

Ou le porter en le flattant à boucher d’assez bons trous. Il s’aperçoit bientôt qu’on s’est fiché de lui as my.

Et a deux chagrins :

Le premier d’avoir perdu 30.000 francs rtf^ iny freina ;

Le deuxième qu’on s’est moqué de lui, sans qu’il lui reste la possibilité de se venger.

G. Dandin avare eût bien pris ses précautions.

Un avare ne fait pas un mariage comme celui-là avec une fille qui n’a que sa noblesse.

Il y a quelques nuances de ce G. Dandin agrandi dans M. Recard de Collé (l’Amour d’autrefois et l’Amour actuel. Tome 2).

En un mot, Molière pour des raisons à lui connues et que je ne puis discuter nous montre

1° Georges Dandin déjà repentant.

2° Il le montre les trous bouchés et se prive ainsi d’une foule de situations comiques’.

La Reconnaissance du comique.

Je ne dois pas entièrement me fier au sentiment présent, il fitut un peu que cela soit science chez moi. Il faut porter un exemplaire des Femmes savantes aux

1 Vie convenable, in Lutezia for a Mocenigo. The morning, travailler ; the nriiiiig, aflcr dinncr, à observer.