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ACTE II, SCÈNE IV.
À la longue ennuyés, la moindre négligence
Pourra de leurs esprits rompre l’intelligence ;
Un temps bien pris alors me donne en un moment
Ce que depuis trois ans je poursuis vainement.
Mon prince, trouvez bon[1]…
FLORIDAN.
Cettui-ci qui me vient faire quelque message
Apprendroit malgré toi l’état de tes amours.
Scène V.
FLORIDAN, CLITANDRE, CLÉON.
CLÉON.
Pardonnez-moi, seigneur, si je romps vos discours[2] ;
C’est en obéissant au Roi qui me l’ordonne,
Et rappelle Clitandre auprès de sa personne.
FLORIDAN.
Qui ?
CLÉON.
Clitandre, seigneur.
FLORIDAN.
[3] ?
Et que lui veut le RoiCLÉON.
De semblables secrets ne s’ouvrent pas à moi[4].
FLORIDAN.
Je n’en sais que penser ; et la cause incertaine
- ↑ Dans l’édition de 1682, on lit en marge : Cléon entre, et, comme nous l’avons dit, il n’y a point de division de scène après le vers 507.
- ↑ Var. Pardonnez, Monseigneur, si je romps vos discours. (632-57)
- ↑ Var. le pr. Clitandre ? cléon. Oui, Monseigneur.
le pr. [Et que lui veut le Roi ? (1632-57) - ↑ Var. Monseigneur, ses secrets ne s’ouvrent pas à moi. (1632)