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Page:Corneille, Pierre - Œuvres, Marty-Laveaux, 1862, tome 1.djvu/431

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305
ACTE II, SCÈNE IV.

500N’obtient, non plus que moi, le succès espéré.
À la longue ennuyés, la moindre négligence
Pourra de leurs esprits rompre l’intelligence ;
Un temps bien pris alors me donne en un moment
Ce que depuis trois ans je poursuis vainement.
Mon prince, trouvez bon[1]

FLORIDAN.

505Mon prince, trouvez boṇ_…N’en dis pas davantage ;
Cettui-ci qui me vient faire quelque message
Apprendroit malgré toi l’état de tes amours.


Scène V.

FLORIDAN, CLITANDRE, CLÉON.
CLÉON.

Pardonnez-moi, seigneur, si je romps vos discours[2] ;
C’est en obéissant au Roi qui me l’ordonne,
510Et rappelle Clitandre auprès de sa personne.

FLORIDAN.

Qui ?

CLÉON.

Qui ?Clitandre, seigneur.

FLORIDAN.

Qui ?Clitandre, seigneur.Et que lui veut le Roi[3] ?

CLÉON.

De semblables secrets ne s’ouvrent pas à moi[4].

FLORIDAN.

Je n’en sais que penser ; et la cause incertaine

  1. Dans l’édition de 1682, on lit en marge : Cléon entre, et, comme nous l’avons dit, il n’y a point de division de scène après le vers 507.
  2. Var. Pardonnez, Monseigneur, si je romps vos discours. (632-57)
  3. Var. le pr. Clitandre ? cléon. Oui, Monseigneur.
    le pr. [Et que lui veut le Roi ? (1632-57)
  4. Var. Monseigneur, ses secrets ne s’ouvrent pas à moi. (1632)