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Page:Corneille, Pierre - Œuvres, Marty-Laveaux, 1862, tome 10.djvu/260

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Mon réveil incertain du monde fait l’étude,
Mon repos en tous lieux jette l’inquiétude ;
Tandis que dans ma cour tout prévient mes désirs, 5
Que mon ombre à sa suite enchaîne les plaisirs,
Pour envoyer l’effroi sur l’un et l’autre pôle,
Je n’ai qu’à faire un pas et hausser ma parole[1].


  1. Dans Tite et Bérénice les quatre derniers vers sont ainsi :

    Et tandis qu’en ma cour les aimables loisirs
    Ménagent l’heureux choix des jeux et des plaisirs,
    Pour envoyer l’effroi sous l’un et l’autre pôle,
    Je n’ai qu’à faire un pas et hausser la parole.